Nouvelle-Zélande | Plonger à Wellington: Taputeranga Marine Reserve
Voilà presque deux ans que ma photographe voyageuse a posé ses valises à Lyon, de retour de Wellington. La capitale néo-zélandaise n’a plus de secret pour vous qui avez lu ses petites confidences wellingtonniennes. Toutefois, dans cet article c’est sous la surface du Wellington Harbour et dans les eaux fraîches du détroit de Cook que je vous emmène. Ayant décidé de finaliser mon monitorat avec Dive Wellington, l’un des clubs de plongée de la ville, j’ai pu apprécier cette face cachée de la capitale. Enfilez votre combinaison et suivez le guide. Au programme plongée à la fois très rafraîchissante et totalement dépaysante à quelques minutes des rues du centre ville.
MERMAID’S KITCHEN
L’un des principaux sites de plongée de la côte sud, Mermaid’s Kitchen, se trouve juste de côté de la route côtière, le long de Sirens Rocks, au sein de la Taputeranga Marine Reserve mise en place par le Department of Conservation – Te Papa Atawhai.
Le site est accessible depuis le bord et la mise à l’eau se fait par de petits chenaux qui se prolongent sous la mer. Le site regorge donc de passages sous roche et de failles pleines de langoustes entrecoupées d’étendues sableuses où les « blue cod » curieux viennent à notre rencontre.
Une légère houle canalisée par le relief sous-marin nous berce tout au long de la plongée et la température se fait vite oubliée, bien au chaud dans nos combinaisons. Certains ont opté pour l’étanche mais un bonne 7 mm suffit amplement. Le club fournit tout l’équipement, du matériel Aqualung de très bonne qualité. Je peux profiter des paysages sous-marins autrement qu’en mode macro maintenant que j’ai, enfin, un masque corrigé à ma vue !
Nous passons de canyon en canyon, observons quelques anémones, étoiles de mer et trouvons encore quelques langoustes.
La plongée continue, nous évoluons parmi les forêts d’algues, espérant découvrir au détour d’un canyon les ombres noires et blanches des orques souvent présents dans la région. Malheureusement pour moi, je n’aurai pas l’occasion d’en croiser.
Les fonds descendent en douceur jusqu’à une trentaine de mètres. La vie sous-marine est vraiment foisonnante. Les eaux du détroit de Cook profitent de remontées de nutriments par les courants venant des côtes Antarctiques, ce qui favorisent un écosystème particulièrement riche.
Après 45 min de plongée, le froid commence à se faire sentir et nous revenons tranquillement vers le rivage. Nous suivons le fond pour remonter en toute tranquillité et faire nos paliers. Un dernier coup d’œil à ces magnifiques paysages sous-marin et nous voilà de retour en surface.
Quelques marches à franchir et nous pouvons nous déséquiper, prendre une bonne douche chaude et aller partager nos anecdotes de plongée autour d’un bon café à The beach House, juste à côté du club.
En conclusion, c’est un luxe rare de pouvoir retrouver ce plaisir de plonger du bord à quelques minutes à peine du centre ville d’une capitale. La plongée du bord est souvent synonyme de liberté, d’un certain retour aux sources de la plongée. Vous plongez comme vous le souhaitez, et êtes ainsi beaucoup moins tributaires des horaires ou de la logistique.
Bonnes bulles à tous !
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