Nouvelle-Zélande | Le Tongariro National Park

Stories of inspiration

La Nouvelle-Zélande a la particularité d’être située sur la ceinture de feu du Pacifique, faisant d’elle une terre fréquemment secouée par les mouvements des plaques tectoniques et parsemée de volcans toujours très actifs dans sa partie Nord. Côté tremblements de terre, j’ai eu l’occasion de ressentir de sacrées secousses lors du tremblement de terre de 2016, résidant alors dans la petite capitale, Wellington.
Au centre de l’Île du Nord, non loin du lac de cratère de Taupo, le Tongariro National Park (TNP) abrite 3 des plus impressionnants volcans du pays toujours en activité : le Tongariro, le Ngauruhoe et le Ruapehu. Ce dernier, avec ses 2797m d’altitude, constitue le plus haut sommet de l’Île du Nord. En 1887, le TNP fut le premier parc national créé en Nouvelle-Zélande et est inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990. Pour les Maoris, ces 3 montagnes de feu sont sacrées et le symbole des liens spirituels qui relient leurs communautés à son environnement.

LE Tongariro Alpine Crossing

Côté rando, le Tongariro Alpine Crossing compte parmi les 10 plus belles randonnées du monde à faire en 1 jour et fait partie des célèbres 10 Great Walks de Nouvelle-Zélande.

Des plaines volcaniques de roches rouges et noires aux pentes de pierriers instables en passant par les lacs de cratères aux couleurs incroyables et les fumerolles de soufre qui s’échappent de ces géants, ce trek de 19,4 kilomètres, accessible en 6 à 9h, traverse plusieurs cratères et permet d’admirer le panorama spectaculaire du plateau volcanique de l’île du Nord.

La navette nous ayant déposée dans le village de Whakapapa, notre rando a donc débutée dans la Mangatepopo Valley. Les premiers kilomètres se font sur du plat, en marchant le long d’un cours d’eau et sur d’anciennes coulées de lave.

Pour atteindre le South crater, il faut emprunter le redouté Devil’s staircase. L’ascension est impitoyable et met les muscles à rude épreuve mais l’effort vaut le coup, la vue grandiose sur ces paysages volcaniques est époustouflante (on aperçoit même le Mont Taranaki !)

Après le South crater, la grimpette continue et nous atteignons le point culminant du Tongariro Alpine Crossing, le Red crater. Celui-ci étant toujours en activité, l’odeur de soufre est omniprésente.

La vue depuis ce sommet est superbe. Sous nos yeux, la vallée d’Oturere, le désert de Rangipo, les chaînes de montagnes de Kaimanawa et les lacs volcaniques aux 50 nuances de bleu, les Ngā Rotopounamu-Emerald Lakes.

Pause déjeuner sur les bords de l’un des Ngā Rotopounamu-Emerald Lakes. Ce sont les minéraux volcaniques dissous qui donnent ces couleurs incroyables à l’eau. Le spectacle est hypnotisant. L’odeur de soufre est toujours présente, nous sommes entourés de fumerolles mais cela ne gâche en rien notre repas bien mérité.

Les lacs et les sommets des montagnes du Tongariro National Park sont sacrés pour la tribu locale Māori Ngāti Hikairo ki Tongariro. Par respect, ils demandent aux visiteurs de ne pas escalader les différents sommets du parc, de ne pas toucher l’eau des cours d’eau et de ne pas se baigner dans les lacs.

Après les Emerald Lakes, le lac miroir Blue Lake – Te Wai Whakaata o Te Rangihīroa. Ce lac acide, d’un bleu intense est sacré pour la tribu locale Māori Ngāti Hikairo ki Tongariro. Il est donc demandé de ne pas manger ou boire sur ses rives et de ne pas toucher l’eau.

Le lac marque le dernier stop avant la grande descente qui nous mène au parking du retour.
La descente, sur un chemin pentu qui zigzag à travers la végétation, offre une vue spectaculaire sur le Mont Pihanga, le lac Rotoaira et le lac Taupo.

Pour les plus sportifs, deux aller-retours optionnels de 6 kilomètres et 5 kilomètres en partant du South Crater permettent d’accéder aux sommets du Mt Tongariro (1967m) et du cône volcanique presque parfait du Mt Ngauruhoe (la célèbre Montagne du Destin dans la Trilogie du Seigneur des Anneaux) culminant à 2287m.

Plus longue et réputée plus difficile mais moins fréquentée que le Tongariro Alpine Crossing, la boucle du Tongariro Northern Circuit, permet, sur 3-4 jours et avec emplacements de camping ou nuitées en refuge payés à l’avance auprès du DOC, de randonner entre les cascades, les lacs, les cratères sur 43,1 kilomètres et de découvrir pleinement le TNP et ses paysages volcaniques exceptionnels.

LES Taranaki falls

Cette petite boucle agréable et paisible de 6 kilomètres mène jusqu’aux chutes Taranaki. La balade, sans grande difficulté, débute entre les herbes hautes et les petits arbustes fleuris.
En toile de fond, la cône quasi parfait du Mont Ngauruhoe et le Tongariro.

Le chemin se poursuit ensuite à travers une forêt de hêtres, tapissée de fougères.

Les chutes d’eau se dévoilent petit à petit, à mesure que nous avançons sur le chemin entouré de moutain Toatoa, une espèce de pin des montagnes endémique et que nous remontons le cours de la petite rivière Wairere.


Incisant une gigantesque coulée de lave andésitique provenant d’une éruption du mont Ruapehu il y a plus de 15 000 ans, les chutes Taranaki mesurent une vingtaine de mètres de hauteur et sont très impressionnantes.

Elles plongent dans une piscine naturelle et poursuivent leur voyage en tant que rivière Wairere.

Vous avez aimé cet article ? Épinglez-le sur Pinterest !

Laissez moi un petit mot

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.